Mère malade : Solutions pour prendre soin d’elle et la soutenir

Lorsqu’une mère tombe malade, la famille traverse une période délicate où chaque membre cherche à apporter soutien et réconfort. Les responsabilités peuvent rapidement devenir accablantes, surtout lorsque la maladie s’installe dans la durée. Comment alors s’organiser pour lui offrir les soins nécessaires tout en maintenant un équilibre au sein du foyer ?

Entre les rendez-vous médicaux, les tâches du quotidien et le besoin de réconfort émotionnel, vous devez trouver des solutions adaptées. Faire appel à des professionnels de santé, organiser un réseau d’entraide familial ou communautaire, et ne pas négliger son propre bien-être sont des pistes à explorer pour surmonter cette épreuve ensemble.

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Comprendre la maladie et ses implications

Lorsqu’une mère devient malade, les proches doivent rapidement s’adapter à une nouvelle réalité. Comprendre la nature de la maladie et ses implications est une étape fondamentale pour offrir un soutien adéquat. Les maladies chroniques ou dégénératives demandent une vigilance constante et des soins spécifiques.

Bénédicte Demmer, spécialiste en accompagnement familial, souligne l’importance de bien s’informer sur la pathologie concernée. Les proches doivent prendre le temps de dialoguer avec les médecins et autres professionnels de santé pour saisir les enjeux de la maladie.

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Rôle des aidants familiaux

Les aidants familiaux jouent un rôle primordial dans le maintien à domicile des personnes malades. Ils assurent une présence rassurante et des soins quotidiens. Ce rôle peut rapidement devenir épuisant. Vous devez reconnaître la charge mentale et physique que cela représente.

Michèle, aidante auprès de sa mère atteinte d’un AVC, partage : « Être aidant, c’est redéfinir sa vie autour des besoins de la personne malade. »

Solutions pour alléger la charge

Pour soutenir les proches et alléger leur charge, plusieurs dispositifs existent :

• Congé de solidarité familiale : permet de prendre un congé pour soutenir un proche en fin de vie.
• Allocation journalière de présence parentale (AJPP) : offre une aide financière aux parents d’enfants gravement malades.
• Prestation de compensation du handicap (PCH) : couvre les dépenses liées au handicap.

Fabiola, autre aidante, recommande de ne pas hésiter à solliciter les aides disponibles et d’anticiper les besoins futurs pour mieux gérer les imprévus.

Les aides et ressources disponibles

Pour soutenir les aidants et les familles, plusieurs organismes et dispositifs existent. Les centres locaux d’information et de coordination gérontologique (Clic), les caisses de retraite, les conseils départementaux et les communes soutiennent ou organisent des actions d’information, de soutien et de formation destinées aux proches des personnes malades, en situation de handicap ou de perte d’autonomie. Ces structures offrent une première ligne de soutien souvent essentielle.

Les associations jouent aussi un rôle fondamental. Par exemple, l’association française des aidants propose le Café des aidants et un dispositif de formation pour aider les proches à mieux gérer leur quotidien. La plateforme Mon Parcours Handicap fournit des informations sur les aménagements possibles pour les aidants, tandis que France Alzheimer offre des ressources précieuses pour les familles touchées par cette maladie.

Pour des informations centralisées, le Portail national d’information pour l’autonomie des personnes âgées et l’accompagnement de leurs proches ainsi que Service-Public.fr sont des sources fiables. Ils fournissent des informations sur les droits et les démarches à entreprendre.

Concernant les aides financières, l’allocation personnalisée d’autonomie (Apa) et la prestation de compensation du handicap (PCH) visent à couvrir en partie les dépenses liées à la perte d’autonomie et au handicap. L’allocation adulte handicapé (AAH) et la majoration de la pension d’invalidité pour tierce personne (MTP) peuvent être des soutiens financiers non négligeables. Pour les enfants, l’allocation d’éducation de l’enfant handicapé (AEEH) contribue à l’éducation et aux soins nécessaires. Les maisons départementales des personnes handicapées (MDPH) sont aussi des interlocuteurs incontournables pour obtenir des aides et des informations adaptées.

Comment organiser le quotidien pour mieux aider

Pour mieux accompagner une mère malade, organisez le quotidien en tenant compte des besoins spécifiques et des contraintes de chacun. Une planification rigoureuse et adaptée permet de mieux gérer les tâches quotidiennes, tout en respectant les rythmes de vie de la personne aidée.

Structurer les journées

• Établissez un emploi du temps précis, en y incluant les moments de soins, de repos et de loisirs. Une routine bien définie rassure la personne malade et facilite la gestion des imprévus.
• Identifiez les périodes clés de la journée où l’intervention est nécessaire, comme les repas, les soins d’hygiène ou les séances de rééducation.

Répartir les tâches

• Déléguez certaines tâches aux membres de la famille ou aux proches pour alléger votre charge mentale. Une répartition équitable permet de ne pas s’épuiser.
• Faites appel à des services d’aide à domicile pour les tâches ménagères ou les soins spécifiques. Ces professionnels peuvent intervenir en complément.

Utiliser les congés spécifiques

Le congé de proche aidant permet de s’absenter de son travail pour s’occuper d’un proche malade, tout en conservant son emploi. Il peut être indemnisé grâce à l’allocation journalière de proche aidant (AJPA). Le congé de solidarité familiale est aussi une option pour accompagner un parent en fin de vie.

Aménagements fiscaux

Le crédit d’impôt pour l’emploi d’un salarié à domicile peut alléger le coût financier des aides. Les allocations comme l’APA ou la PCH sont des soutiens financiers essentiels pour les dépenses liées à la perte d’autonomie.

Temps de répit

Prévoyez des moments de répit pour vous ressourcer. Les plateformes de répit proposent des solutions pour prendre le relais temporairement, permettant aux aidants de souffler et de se maintenir en bonne santé.

Prendre soin de soi pour mieux soutenir

Équilibre entre vie personnelle et rôle d’aidant

Trouvez un équilibre entre votre vie personnelle et le rôle d’aidant. Prenez du temps pour vous ressourcer afin de maintenir votre propre santé mentale et physique. Les moments de détente et de loisirs sont majeurs pour éviter l’épuisement.

• Activités physiques : Pratiquez une activité physique régulière pour réduire le stress et améliorer votre bien-être général.
• Loisirs : Consacrez du temps à vos hobbies et à des activités qui vous plaisent pour recharger vos batteries.

Recours aux services de soutien

Les services de soutien et les groupes de parole offrent un espace pour échanger avec d’autres aidants et partager des expériences. Les plateformes comme l’association française des aidants organisent des Cafés des aidants et des dispositifs de formation pour mieux gérer les défis quotidiens.

Consulter des professionnels de santé

Consultez régulièrement des professionnels de santé pour surveiller votre état de santé. Les consultations avec des psychologues ou des conseillers peuvent être bénéfiques pour gérer le stress lié au rôle d’aidant.

Utilisation des congés spécifiques

Utilisez des congés comme le congé de proche aidant ou le congé de solidarité familiale pour prendre du recul et vous reposer. Ces congés permettent de conserver votre emploi tout en vous consacrant à votre proche.